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Aya Takano

Etoile montante de l’art japonais, Aya Takano peint et dépeint les angoisses
d’une génération à travers son coup de pinceau et ses traits d’esprit. 

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Née en 1976, à Saitama, Aya Takano fait ses armes au sein du studio Nintendo après ses études à l’université privée des beaux-arts Tama de Tokyo. La jeune dessinatrice rejoindra ensuite Kaikai Kiki, le studio de production artistique fondé par Takashi Murakami.
A l’origine destinée à la production des produits dérivés de l’oeuvre de son mentor, ses premières toiles exposées rencontrent un franc succès. En 20 ans, elle deviendra une artiste majeure dont l’oeuvre poétique et colorée traduit une imagination luxuriante et touchante.

 

Au Printemps 2017, la Galerie Perrotin présente à Paris sa nouvelle exposition personnelle intitulée « The Jelly Civilization Chronicle ». Ce projet regroupe 26 peintures et dessins sur celluloïd, oeuvres préparatoires à un manga mettant en scène les aventures de Naki et Minaka dans un voyage hors des frontières, des paysages urbains torturés par la main de l’homme à ceux d’une nature onirique et bienveillante. On y retrouve les thèmes forts de l’artiste : la féminité, la science-fiction, l’adolescence, la liberté, l’innocence, la sexualité.
Ses personnages, jeunes filles naïves à la beauté filiforme évoluent, parfois nues, dans un monde en apesanteur en compagnie d’animaux aussi étranges qu’attachants.

 

Au-delà la maîtrise graphique de l’art de Takano, c’est sa vision sociale qui interpelle son public. En particulier des sujets profonds comme la relativité de la vérité, la morale ou
la partie sombre de l’humanité. Des thématiques universelles qui dépassent les frontières nippones. 

 

Marquée par la catastrophe du Tsunami de 2011 et l’explosion des réacteurs de Fukushima, l’artiste se dit plus sensible encore à l’écologie et au respect de la vie humaine. Son univers si personnel est un refuge. Il nous est ouvert.

 

 
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